Dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable, la Ville met en œuvre une gestion différenciée de ses espaces verts. Cette méthode d’entretien plus respectueuse de l’environnement contribue notamment à préserver et favoriser la biodiversité.

Parfois appelée gestion raisonnée, la gestion différenciée est un mode de gestion qui consiste à adapter l’entretien des espaces verts selon leurs caractéristiques propres et leurs  usages, plutôt que d’appliquer un modèle d’entretien unique, comme la tonte rase systématique des pelouses.

Cela signifie que la fréquence de l’entretien peut être moins importante sur les espaces qui le permettent. Le fauchage tardif ou la tonte partielle des pelouses sont des pratiques mises en place par la Ville.

L’objectif ? Favoriser la biodiversité, renforcer les milieux naturels, créer des îlots de fraicheur et restaurer un équilibre écologique au cœur de la ville. Cette pratique contribue aussi à réduire l’usage des produits chimiques et la consommation d’eau.
Un entretien plus réfléchi pour des espaces plus vivants et durables.

Les voies de passage, les bordures de voirie, ainsi que les espaces de jeux et de repos restent entretenus régulièrement tout en permettant à la nature de se développer autour.

Quelles sont les principales actions mises en place par la Ville ?
> Tonte moins fréquente dans certaines zones pour préserver la flore et la faune.
> Plantation d’espèces adaptées et résistantes pour limiter l’entretien.
> Plantations de prairies fleuries favorisant un équilibre écologique.

Quels espaces seront concernés par cette gestion différenciée?
Tous les espaces verts de la Ville sont analysés en fonction de leur usage et de leur vocation. Les parcs très fréquentés, les voies de passage continuent d’être entretenus régulièrement. La gestion différenciée est actuellement expérimentée de manière ciblée sur des secteurs étendus et faiblement sollicités, où une gestion plus naturelle est possible.

Les espaces actuellement concernés : Autour du city-stade du Récébédou, allée des Frênes, demi-lune du Récébédou,  les rues Alexandre Dumas, du Languedoc, Saint-Christophe, de Bretagne, allée de Garonne, chemin des sables et le petit bois de Clairfont. 

Quels sont les bénéfices des fauches tardives ?
Le gazon est mieux enraciné et plus résistant à la sécheresse. Au fil des années, une flore plus diverse se développe et voit l’installation des insectes pollinisateurs comme les abeilles, les bourdons, les papillons et des auxiliaires comme les coccinelles, les perce-oreilles, les sauterelles…

Il en est de même pour les îlots de biodiversité. Laisser les herbes pousser à leur pied permet de conserver la fraîcheur du sol, de créer de l’ombre, et d’offrir un refuge à de nombreuses espèces (insectes, petits mammifères, etc.), contribuant ainsi à un écosystème plus riche et plus équilibré.

Quand ont lieu les fauches ?
Les fauches auront lieu deux fois par an, en fonction de la hauteur ou de la sécheresse de la végétation, afin de limiter les risques d’incendie.

Pourquoi l’herbe s’invite-t-elle de plus en plus en ville et comment est-elle maîtrisée ?
La Ville a mis en place la politique « zéro phyto » (sans produits chimiques) ce qui favorise la qualité des ressources en eau et apprend à accueillir et à accepter la végétation spontanée dans certains lieux. Le désherbage est réalisé de manière mécanique ou manuelle. Le services des espaces verts développent des méthodes pour prévenir les besoins en désherbage (paillage, engazonnement…).

Comment sont entretenus les arbres ?
Contrairement à certaines idées reçues, la taille régulière des arbres et arbustes n’est pas nécessaire. La Ville de Portet s’est tournée vers une taille raisonnée de son patrimoine arboricole qui vise à respecter un équilibre entre les besoins et la santé des arbres. Cette technique permet de conserver la réelle nature de l’arbre en l’aidant à s’épanouir de façon maîtrisée et respectueuse de sa forme originelle. Elle préserve ainsi sa santé, sa longévité et son esthétisme. Les arbres taillés de manière douce sont généralement plus résilients face aux intempéries et fournissent un habitat pour de nombreuses espèces animales, contribuant ainsi à la biodiversité urbaine.

Au contraire, une taille trop sévère génère un stress, affaiblit la structure de l’arbre qui devient plus fragile, plus vulnérable aux maladies et aux parasites. En plus de défigurer la silhouette de l’arbre, elle le rend plus dangereux. C’est pourquoi, il ne faut couper que des branches de petit diamètre. La cicatrisation des plaies est alors plus rapide, ce qui limite les risques d’infection.

Comment sont entretenus les cimetières ?
Les allées de ces derniers se sont progressivement végétalisées, de manière spontanée ou par semis de fleurs variées.
Une pratique qui permet de supprimer les problèmes de ravinement et d’érosion des sols, d’améliorer les conditions d’infiltration des eaux et de profiter d’un aménagement durable, favorable à la biodiversité.